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PRP arthrose

L’arthrose est une maladie inflammatoire qui touche l’articulation et qui provoque progressivement une destruction cartilagineuse. Cette pathologie peut entraîner de nombreuses complications dans les articulations touchées et peut même atteindre l’os.

Dans certaines conditions, il est possible de réaliser des injections de Plasma Riche en Plaquettes (PRP) dans l’articulation pour soulager les douleurs ressenties par le patient et traiter la maladie.

Qu’est-ce que le PRP ?

Le PRP est basé sur l’utilisation des plaquettes sanguines, produites par la moelle osseuse et qui jouent un rôle très important dans le processus de coagulation sanguine.

Elles ont aussi de nombreuses propriétés, comme la cicatrisation et la régénération tissulaire.

Il est possible d’utiliser le PRP en injections dans l’articulation pour libérer les propriétés régénérantes riches en facteurs de croissance multiples afin de réparer les articulations lésées.

Injection de PRP intra-articulaire

L’injection de PRP est une technique innovante qui connaît un succès grandissant depuis plusieurs années. Avant récemment, ce traitement était réservé aux sportifs de haut niveau et n’avait pas pour objectif de soigner des affections de l’articulation comme l’arthrose.

Cette technique est simple et naturelle. Elle permet de traiter la douleur d’une articulation abîmée par une arthrose.

Le traitement consiste à prélever par prise de sang des plaquettes sanguines (contenant des facteurs de croissance) sur le patient lui-même avant de le réinjecter dans l’articulation touchée par l’arthrose. Entre ces deux étapes, le sang est traité en centrifugeuse pour séparer les plaquettes des globules rouges, et seul le plasma est réinjecté.

Le traitement est efficace jusqu’à plus de 6 mois après le début des injections.

Quelles sont les indications d’une injection de PRP intra-articulaire ?

Le traitement par injection de PRP intra-articulaire est indiqué en cas de :

  • tendinopathie ;
  • ligaments lésés ;
  • blessure du ménisque ;
  • arthrose

Il peut être proposé aux patients si les traitements à base de médicaments, de physiothérapie, d’injection de cortisone ou d’immobilisation ne sont pas suffisants pour améliorer le confort et les symptômes ressentis par le patient, notamment les douleurs et raideurs liées à l’arthrose.

Le geste est moins invasif qu’une chirurgie et peut permettre de repousser un acte chirurgical à court ou moyen terme.

Quelles sont les contre-indications d’une injection de PRP intra-articulaire ?

Avant de pouvoir bénéficier d’une injection de PRP intra-articulaire, il est très important de signaler à votre médecin :

  • vos traitements en cours, notamment les anticoagulants oraux ou injectés, les fluidifiants sanguins et les anti-inflammatoires ;
  • vos allergies (notamment à l’iode) ;
  • si vous êtes facilement sujets aux malaises ;
  • vos symptômes et pathologies actuels (maladie infectieuse, fièvre ou éruption cutanée récentes, etc.) ;
  • si vous êtes enceinte ou en cours d’allaitement.

Ces éléments ne constituent pas formellement une contre-indication aux injections de PRP, mais donneront de précieuses informations à votre médecin quant au bien-fondé de ce traitement et des précautions particulières à prendre selon votre état de santé.

Déroulement d’une injection de PRP intra-articulaire

L’injection de PRP intra-articulaire se déroule en plusieurs étapes :

  • Une prise de sang est effectuée sur le patient, comme n’importe quelle autre prise de sang, dans le pli du bras.
  • Le prélèvement sanguin est passé dans une centrifugeuse pour séparer les plaquettes contenues dans le plasma des globules rouges.

Il est possible d’associer ce geste à une injection d’acide hyaluronique dans l’articulation, et ce, durant la même séance.

Après l’injection, vous pouvez ressentir des douleurs dans l’articulation. Celles-ci devraient disparaître après environ une semaine.

Si vous êtes en cours de rééducation pour votre pathologie, celle-ci pourra reprendre environ 7 jours après l’injection.

Par ailleurs, des examens d’imagerie sont nécessaires pour contrôler l’évolution de l’atteinte articulaire et permettent d’envisager la suite de la prise en charge thérapeutique.